Nos devins météorologues prédisent pour ce week-end que notre étoile source de vie et de chaleur rayonnera sur notre belle planète bleue. A nous le mélange si harmonieux d'une palette de couleurs automnales. Imaginez de là-haut cette planète bleue parsemée de rouge, de jaune, de brun, couleurs que notre belle saison offre à notre hémisphère nord. Mon rêve : un billet pour une orbite autour de ma planète.
Revenons sur terre. Nous sommes samedi 23 octobre. Le radio-réveil donne quelques informations matinales. Olivier n'ose même pas imaginer qu'il y a une vie au dehors de sa couette. On devrait pouvoir commencer ses journées à 9 heures et revenir en arrière au cours de la matinée pour rattraper le temps perdu à se blottir au fond de son lit. Mais un autre torrent tumultueux vient de quitter son lit. Elisa plonge magistralement sur notre lit. Nous, espérant qu'elle visera bien le petit morceau de lit inoccupé entre nous deux ! Le réveil est soudain brutal pour Olivier mais comment résister à cette petite fée qui se penche sur son papa pour l'embrasser ? Une petite tête curieuse passe la porte et une petite voix tendre lance un "bonjour maman, bonjour papa". Nicolas fait son apparition. Alors debout ! La table du petit-déjeuner est dressée. Notre boulanger nous a fait une bonne et vraie brioche fondante dans la bouche. Un verre de jus d'orange et nous sommes prêts ou presque ! Direction les Vosges, notre paradis à nous!
Le voyage se passe comme à l'habitude, en musique. Les Corrs rythment notre voyage et le Petit Nicolas de Sempé nous régale de son innocence. Deux paires d’yeux habitués à voyager, regardent à l'extérieur et brillent devant le spectacle que leur offre le trajet pourtant maintes fois répété. Ils aiment voyager! D'abord le lac de Gérardmer. Il faut s'imaginer quelques milliers d'années en arrière et voir là un glacier. Là, oui mais bien plus haut en altitude. Nous en profitons pour expliquer à Elisa l'érosion des montagnes et le double soulèvement des Vosges. Double soulèvement dû à la sortie des Alpes. Alors les Alpes sont un peu les grandes soeurs de nos Vosges actuelles. Sans elles, notre massif serait aussi plat que l'Armoricain et nous ne pourrions jouir de ce somptueux spectacle.
Nous passons Gérardmer et sa perle. Nous montons vers le col de la Schlucht. Je me souviens d'une journée passée en compagnie d'amis et surtout de Johanne qui deviendra plus tard la marraine de Nicolas. Nous nous étions maquillés de charbon de bois. Que de bons souvenirs ! Nous nous engageons sur le chemin qui nous mène vers les trois Fours. Nous arrêtons la voiture là, toujours au même endroit mais pour rien au monde nous n'en changerions. Nous nous apprêtons de nos sacs à dos, pique-nique, appareil photo mais surtout les baudriers et la corde
Revenons sur terre. Nous sommes samedi 23 octobre. Le radio-réveil donne quelques informations matinales. Olivier n'ose même pas imaginer qu'il y a une vie au dehors de sa couette. On devrait pouvoir commencer ses journées à 9 heures et revenir en arrière au cours de la matinée pour rattraper le temps perdu à se blottir au fond de son lit. Mais un autre torrent tumultueux vient de quitter son lit. Elisa plonge magistralement sur notre lit. Nous, espérant qu'elle visera bien le petit morceau de lit inoccupé entre nous deux ! Le réveil est soudain brutal pour Olivier mais comment résister à cette petite fée qui se penche sur son papa pour l'embrasser ? Une petite tête curieuse passe la porte et une petite voix tendre lance un "bonjour maman, bonjour papa". Nicolas fait son apparition. Alors debout ! La table du petit-déjeuner est dressée. Notre boulanger nous a fait une bonne et vraie brioche fondante dans la bouche. Un verre de jus d'orange et nous sommes prêts ou presque ! Direction les Vosges, notre paradis à nous!
Le voyage se passe comme à l'habitude, en musique. Les Corrs rythment notre voyage et le Petit Nicolas de Sempé nous régale de son innocence. Deux paires d’yeux habitués à voyager, regardent à l'extérieur et brillent devant le spectacle que leur offre le trajet pourtant maintes fois répété. Ils aiment voyager! D'abord le lac de Gérardmer. Il faut s'imaginer quelques milliers d'années en arrière et voir là un glacier. Là, oui mais bien plus haut en altitude. Nous en profitons pour expliquer à Elisa l'érosion des montagnes et le double soulèvement des Vosges. Double soulèvement dû à la sortie des Alpes. Alors les Alpes sont un peu les grandes soeurs de nos Vosges actuelles. Sans elles, notre massif serait aussi plat que l'Armoricain et nous ne pourrions jouir de ce somptueux spectacle.
Nous passons Gérardmer et sa perle. Nous montons vers le col de la Schlucht. Je me souviens d'une journée passée en compagnie d'amis et surtout de Johanne qui deviendra plus tard la marraine de Nicolas. Nous nous étions maquillés de charbon de bois. Que de bons souvenirs ! Nous nous engageons sur le chemin qui nous mène vers les trois Fours. Nous arrêtons la voiture là, toujours au même endroit mais pour rien au monde nous n'en changerions. Nous nous apprêtons de nos sacs à dos, pique-nique, appareil photo mais surtout les baudriers et la corde
Aujourd'hui, il n'y a pas de brouillard et on voit le Hohneck. Ca n'a pas toujours été le cas et nous avons un bon souvenir d'une randonnée où ne pouvions même pas voir le but de notre sortie. Nous étions trempés au retour. Nous étions entre amis et ce fut un moment délicieux pour tous ! Un moment loin de la ville passé ensemble. Mais aujourd'hui, le soleil est au rendez-vous sur les chaumes. Ces chaumes qui se parent de leurs plus belles couleurs jaune orangé pour nous accueillir. Imaginez un ballon arrondi, la perfection façonnée par la nature. Les fleurs d'automne dégagent un parfum délicat et les derniers lys Martingon livrent leur corolle à la contemplation des randonneurs.
Nous nous dirigeons vers la forêt et la traversons. Cet endroit est magique. On s'attend à voir à chaque coin une fée ou un lutin. Ce paysage est vraiment particulier et n'a rien de commun avec la forêt plus bas où malheureusement nous avons pu remarquer le désastre des pluies acides !! Une fois passée ce petit coin de rêverie, nous arrivons sur les chaumes. Un arrêt photo est inévitable. Nicolas profite de mes bons conseils pour réussir une fois de plus de beaux clichés. Nous nous dirigeons maintenant sur la gauche pour rejoindre la Martinswald. Une fois passé ce dédale de roches, nous arrivons sur le site. Et là, se dresse magistralement de grands pics plantés là, comme çà. Imaginez complètement à gauche, la plaine d'Alsace et derrière la Forêt Noire allemande. Sur la droite, les chaumes. On dirait un gros munster qui s'offre à la dégustation. Et au centre : l'EXTASE ! Les Alpes, magistrales, grandioses. Elles se dressent au dessus du Jura comme pour le protéger.
Nous redescendons maintenant sur la droite pour rejoindre une petite dalle qui permettra aux enfants de grimper. Mais maintenant, ils grimpent mieux et cette petite voie où ils ont fait leurs premiers pas de grimpeur les fait sourire. Peut importe. C'est un bon moment passé au coeur de la montagne. Les bras fatigués, ils repartiront heureux d'avoir pu se hisser, l'espace de quelques heures, au sommet de leur Mont Blanc à eux. Ici commencent les vocations et Elisa veut devenir guide de haute montagne.
Nous reprenons le chemin du retour. La fatigue aidant, la corde a doublé de poids entre temps et les cailloux sur le chemin ont triplé de volume. Peut importe, nous sommes bien. Il ne faut pas oublier notre halte à la ferme-auberge des Trois fours pour y déguster une part de tarte aux brimbelles. Que cette tarte est bonne et méritée. Nous repartirons les lèvres maquillées de notre gourmandise. Au passage, avant de rejoindre la voiture, nous nous arrêterons à la ferme pour nous enrichir d'une éphémère gourmandise aux effluves si alsacienne. Les initiés sauront que je parle d'un munster et pour les autres, je vous invite à la dégustation de ce merveilleux fromage. Mais, sachez le trouver là où il est bon, à la ferme.
Nous jetons les sacs au sol. C'est le moment de se laisser tomber sur les sièges de la voiture. Une grande sérénité nous envahit et la fatigue de cette journée nous est douce. Comme une nécessité physique pour apprécier tous les joyaux que la nature nous a prêtés aujourd'hui. Nous reprenons le chemin du retour. Au passage, nous nous arrêterons pour admirer un coucher de soleil sur le lac de Gérardmer, là, juste entre les deux montagnes, au centre même du lac.
Non, rien de tout cela s'est passé aujourd'hui mais demain, nous mettrons nos chaussures de montagnes et nous irons rejoindre notre paradis que je peux décrire si bien car si souvent fait et refait mais jamais assez de fois.
Si certains se sentent soudain envahis d'un irrésistible besoin de vivre un tel bonheur, sachez qu'il n'y a qu'un remède : chaussez vos chaussures...
Nous nous dirigeons vers la forêt et la traversons. Cet endroit est magique. On s'attend à voir à chaque coin une fée ou un lutin. Ce paysage est vraiment particulier et n'a rien de commun avec la forêt plus bas où malheureusement nous avons pu remarquer le désastre des pluies acides !! Une fois passée ce petit coin de rêverie, nous arrivons sur les chaumes. Un arrêt photo est inévitable. Nicolas profite de mes bons conseils pour réussir une fois de plus de beaux clichés. Nous nous dirigeons maintenant sur la gauche pour rejoindre la Martinswald. Une fois passé ce dédale de roches, nous arrivons sur le site. Et là, se dresse magistralement de grands pics plantés là, comme çà. Imaginez complètement à gauche, la plaine d'Alsace et derrière la Forêt Noire allemande. Sur la droite, les chaumes. On dirait un gros munster qui s'offre à la dégustation. Et au centre : l'EXTASE ! Les Alpes, magistrales, grandioses. Elles se dressent au dessus du Jura comme pour le protéger.
Nous redescendons maintenant sur la droite pour rejoindre une petite dalle qui permettra aux enfants de grimper. Mais maintenant, ils grimpent mieux et cette petite voie où ils ont fait leurs premiers pas de grimpeur les fait sourire. Peut importe. C'est un bon moment passé au coeur de la montagne. Les bras fatigués, ils repartiront heureux d'avoir pu se hisser, l'espace de quelques heures, au sommet de leur Mont Blanc à eux. Ici commencent les vocations et Elisa veut devenir guide de haute montagne.
Nous reprenons le chemin du retour. La fatigue aidant, la corde a doublé de poids entre temps et les cailloux sur le chemin ont triplé de volume. Peut importe, nous sommes bien. Il ne faut pas oublier notre halte à la ferme-auberge des Trois fours pour y déguster une part de tarte aux brimbelles. Que cette tarte est bonne et méritée. Nous repartirons les lèvres maquillées de notre gourmandise. Au passage, avant de rejoindre la voiture, nous nous arrêterons à la ferme pour nous enrichir d'une éphémère gourmandise aux effluves si alsacienne. Les initiés sauront que je parle d'un munster et pour les autres, je vous invite à la dégustation de ce merveilleux fromage. Mais, sachez le trouver là où il est bon, à la ferme.
Nous jetons les sacs au sol. C'est le moment de se laisser tomber sur les sièges de la voiture. Une grande sérénité nous envahit et la fatigue de cette journée nous est douce. Comme une nécessité physique pour apprécier tous les joyaux que la nature nous a prêtés aujourd'hui. Nous reprenons le chemin du retour. Au passage, nous nous arrêterons pour admirer un coucher de soleil sur le lac de Gérardmer, là, juste entre les deux montagnes, au centre même du lac.
Non, rien de tout cela s'est passé aujourd'hui mais demain, nous mettrons nos chaussures de montagnes et nous irons rejoindre notre paradis que je peux décrire si bien car si souvent fait et refait mais jamais assez de fois.
Si certains se sentent soudain envahis d'un irrésistible besoin de vivre un tel bonheur, sachez qu'il n'y a qu'un remède : chaussez vos chaussures...
Marie

Et voilà que me reviennent des tas de souvenirs, merci Marie !!!
RépondreSupprimerAlK