Il est gentil, l’François : un blog de textes … un blog de textes … Sollicitations amicales y tutti quanti …
Y m’fait rire, l’François !
Mais pour écrire quelque chose, encore faut-il avoir quelque chose à dire !
Quelque chose de beau, de drôle, de subtil, de malicieux, de piquant, de cochon, de profond, de poétique, de tendre …
Quelque chose qui donne à rêver, ou à réfléchir …
Quelque chose d’intelligent.
Pfffffff : ch’suis totalement incompétent pour ça, mézigue ! Rien que d’y penser, ça me fout carrément les jetons !
Bref ! Ce qui me manque, pour faire plaisir à l’ami François, c’est un SU-JET.
D’un coté …
D’un coté : le sujet ne pourrait-il pas faire sujet ?
Le sujet « en-soi ».
Le sujet … ça, c'est intéressant.
Cela pourrait être une solution
Mais avant d’envisager une solution, n’est-il pas plus logique de poser la question ?
Et la question du sujet est-elle la meilleure ?
Ou bien n’est-elle qu'une partie de la question ?
C’est que, si l'on veut être complet, il faut bien dire que l'objet est un sujet encore plus intéressant.
Ne serait-ce que parce que dire : «c’est le sujet, le sujet de la conversation ! », cela donne une formulation lourdingue, bégayante et un peu absconse.
Alors que dire : "le sujet de la conversation, c'est l'objet ! ", voila qui a de la gueule.
Et même peut être du sens.
Il est cependant hasardeux de s’engager dans la quête du sens : le sens de l’objet est un tout autre sujet !
Il y faudrait réfléchir, ce qui est fatiguant.
Alors, ne réfléchissons pas : continuons dans le même sens.
Le sujet de notre propos était donc de démontrer la supériorité de l’objet sur le sujet, n’est ce pas ?
Trop façiiiiiiiile !!!
Ainsi, quant l’ami Pierrot veut nous parler de sexe et de politique (ce qui par parenthèse prouve bien que je ne suis pas le seul à être passionné par les deux sujets !), comme est-ce que c’est t’y qu’il jacte ? Hein ?
Il jacte comme ça, le Pierrot :
« Rome, l'unique objet de mon ressentiment !
Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant !
Rome qui t'a vu naître, et que ton cœur adore !
Rome enfin que je hais parce qu'elle t'honore ! »
« OBJET ! », vous avez bien lu : « OBJET » !
J’ai quelque peine à reprendre la parole après lui, mais la preuve en est faite : en tant que sujet, l’objet vaut mieux que le sujet lui-même !
Je vous vois frémir : « Mézalormézalor, ne peut-on point parler du sujet, jamais ?
Du sujet, en soi ?
En tant que sujet ? »
Bien sûr que si !
Mais cela revient à objectiver le sujet. On parle « en tant que sujet », mais pour parler « du sujet », il faut en faire un objet !
Limpide, non ?
Ahhhh : je vous vois venir !
Je vous vois ricaner : Ah : le con ! Ah : le benêt ! Ah : l’ahurit !
Pour tout dire : l’Ardéchois !
Pour démonter l’argumentation, il suffit de la renverser !
Ca marche dans un sens : ça doit marcher dans l’autre.
En un mot : peut-on assujettir l’objet ?
Grands dieux, non !
Je vous le déconseille formellement.
Si vous tentez d’assujettir l’objet, il va se rebeller !
Et croyez-moi, être entouré d’objets rebelles est un véritable enfer.
Pour l’avoir personnellement essayé plusieurs fois, je peux en témoigner.
Par exemple, je ne peux plus tenter de tracer un trait droit sans qu’immanquablement, la règle me saute à la figure ! Je ne peux pas trimballer dans ma bagnole quelques sacs de ciment, sans qu’immanquablement, au moins l’un d’entres eux ne soit crevé à l’arrivée !
Bien sûr que mon stylo fuit toujours dans les poches de mes chemises neuves !
Bref, le sujet m’emporte, et l’on en pourrait causer pendant des heures !
…
Une chose m’ennuie, tout de même …
Et même, à la réflexion : elle m’angoisse !
François !
Oh ! François !!
C’est quoi finalement, l’objet de ton blog ?
Auteur: ??
Ah mais il m'interpelle le bougre...
RépondreSupprimerL'objet?
Le sujet?
Pourquoi suggérer un but à ce blog?
Doit-il être assujetti à une obligation poétique?
Faut-il objectiver le fait qu'un jet de mots nous subjugue...
Que nous soyons sujet à une subjonctivite aigüe?
Que nous soyons l'objet de mots de tête?
Mouarrrfff !!!
RépondreSupprimerIl existe bien des sujets sur lesquels on a plaisir à s'allonger...
Enfin, je dis ça, je dis rien !!!
L'ALK.